Suite aux attentats de ce vendredi 13 novembre 2015 à Paris, la terreur propagée sème le doute et l’insécurité. Pourrait-il y avoir des terroristes à la Réunion? Pourrait-on être en danger? De nombreuses questions se posent.

La peur, l’insécurité, voilà les sentiments des Réunionnais après ce tragique évènement.«Je pense qu’il pourrait y avoir des attentats à la Réunion car si il y a des terroristes ils attendent juste l’ordre du grand chef, je ne me sens pas à l’abri» dit Marine. Chaïma ajoute «On est pas plus en sécurité qu’ailleurs» et Lola «Si un attentat avait lieu sur notre île j’aurais très peur je serais choquée et je ne sortirais plus de chez moi».Ces avis nous affirment le sentiment d’insécurité et de peur à la Réunion, suite aux attaques sanglantes du vendredi 13 Novembre 2015 qui sont dans tous les esprits. Malgré la distance entre la France et notre île, nous ne sommes jamais à l’abri du danger. D’autant plus que Fabien CLAIN, un Réunionnais qui a émigré en France depuis plusieurs années, est devenu un extrémiste. Il était un proche de Mohamed Merah. Après avoir purgé une peine de prison, Fabien Clain est parti en Syrie. Ce Réunionnais apparaît donc comme un cadre de Daech, ce qui le place donc sur la liste des auteurs probables de la déclaration de revendication des attentats de Paris. Selon une source policière qui affirme au Figaro « C’est probablement lui » la voix de la bande sonore de revendication des attaques kamikazes par l’État islamique.

Suite aux attentats survenus à Paris, l’état d’urgence a été décrété à Paris. La Réunion n’était pas concernée mais le préfet de La Réunion a annoncé le renforcement des mesures du plan vigipirate, ce week-end “Une centaine de cas de radicalisation a été signalé à La Réunion” a indiqué le préfet. L’île de La Réunion est rattrapée par le djihadisme. Pour la première fois, une filière djihadiste présumée a été démantelée dans un département d’outre-mer. Mardi 2 juin 2015, à La Réunion, des policiers de la direction générale de la sécurité intérieure épaulés entre autres par le groupe d’intervention de la police nationale ont arrêté dans le centre-ville de Saint-Denis cinq personnes soupçonnées d’association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes terroristes.

Hommage aux victimes, quelques jours après les attentats

de Paris, à la Réunion.

Alice GONTHIER Hassana DJABIRI

Les jeunes de 15 ans donnent leurs avis sur la mode, sur les vêtements que portent les lycéens de leur âge à la Réunion.

Aujourd’hui les styles vestimentaire des jeunes de 15 ans à la Réunion sont différents. Selon des élèves, les lycées privés ou publiques n’appliquent pas les mêmes règles vestimentaires. A St-Pierre, dans le lycée Saint-Charles, privé, les shorts et débardeurs sont interdit contrairement au lycée Ambroise Vollard, publique, où ils sont permis. D’après Anne-Claire et Salima «Cette interdiction, dans un sens, c’est bien car certaines personnes, plus particulièrement des filles, s’habillent avec des vêtements trop courts, provocants et vulgaires et ce qui n’est pas correct pour aller à l’école. Mais dans un autre sens, ce n’est pas pratique car à la Réunion et surtout à St Pierre, il fait très chaud et en été, porter des pantalons ou des collants tous les jours est un inconvénient.»

Dans les lycées publiques comme Ambroise Vollard, les jeunes s’habillent souvent selon les modes d’ailleurs, la Métropole ou encore l’étranger (les boots, les jeans, les vans…)
Dans les lycées professionnels comme François de Mahy, les élèves ont leur propre style, ils ne s’inspire pas, contrairement à Ambroise Vollard, des styles d’ailleurs.

Certains lycées ont même évoqué l’idée du port de l’uniforme, des élèves sont contre cette idée «C’est ridicule» dit Hassana «Certains jeunes aiment suivre la mode et les tendances à l’actualité dans le monde et d’autres aiment créer leurs propres style, et l’uniforme ne le permettrait pas» , d’autres élèves ne s’y opposent pas «ça ne me dérangerais pas je ne pourrais plus porter les vêtements de mon choix mais si il le faut je le ferais sans problème» nous témoigne Julie. D’autre part des élèves remarquent des styles différents dans les établissements scolaire, comme le style «gothique» «décontracté» «simple» «chic» ou encore «vulgaire». Au lycée Ambroise Vollard, on retrouve particulièrement le style gothique dans les classes d’art appliqué et dans le reste du lycée il y a majoritairement un style décontracté ou simple. En revanche on y distingue peu les styles chics et provoquants.

Alice Gonthier et Hassana Djabiri

Malgré les grèves, manifestations et des populations nombreuses contre cette loi, certaines personnes pensent que cette loi pourrait apporter des bonnes choses et des bénéfices aux travailleurs ainsi qu’aux patrons.

Quelques témoignages recueillis par le net :
«Je veux que les choses changent»
«Pas prêt à rester coincé au même poste toute ma vie»
«J’ai vu tant de personnes malheureuses dans leur travail, non pas parce qu’elles étaient exploitées, mais tout simplement parce qu’elles ne faisaient pas ce qui leur plaisait, et qui pourtant s’obstinaient à rester à leur poste de peur de ne jamais quitter cette prison qu’est devenu le chômage.»

Les personnes pour cette loi sont très peu mais il y en a quand même qui se manifestent et qui partagent leurs avis positifs . Cela crée souvent des débats entre les personnes contre et pour la loi El Khomri.

Alice Gonthier et Hassana Djabiri